Ecole de management

Le consensus germanique et ses limites

Google

Le modèle germanique se caractérise par des relations de partenariat davantage que d'opposition entre des syndicats, généralement forts, et le patronat. La cogestion allemande, qui date des années 1950 en est l'exemple le plus connu. Il s'agit d'un système de direction décentralisé dans lequel les représentants du personnel sont associés à la gestion de l’entreprise. Ce système est toutefois critiqué par les patrons allemands, qui lui reprochent ses effets négatifs sur la réactivité des entreprises.

Les Pays-Bas souffrent de contraintes similaires, avec notamment l'obligation d'autorisation de licencier. le service des conditions de travail (arbadienst), qui contrôle et conseille tous les employeurs du pays et les pouvoirs étendus des comités d’entreprise. Les entreprises néerlandaises jouissent d'un climat social favorable marqué par la recherche de consensus, bien que le taux de syndicalisation ne soit que de 25 % de la population active. De même le Luxembourg et son système de représentation du personnel de type allemand sont marqués par une paix sociale et des relations humaines simples et bon enfant. La Belgique est à la marge de ce groupe et du groupe modèle pluraliste méditerranéen, les Wallons étant plus syndicalisés (du fait de leur industrialisation précoce) et enclins à entrer en grève que les Flamands.

Le modèle pluraliste méditerranéen >>

 

 


Management des ressources humaines en Europe

Bibliographie - L'influence de l'histoire nationale sur les entreprises - Les institutions conditionnent les comportements économiques - Les politiques économiques en Europe - Les politiques sociales en Europe - La législation sociale européenne - La formalisation des procédures dans les entreprises en Europe - Le stade pré-managérial de l'Europe méditérranéenne - L'approche britannique empiriste et darwinienne du management - La flexibilité nordique et le modèle du temps choisi - La rigidité des entreprises de l'Europe germanique - La bureaucratie à la française - Les relations sociales ou le partage du pouvoir - Le modèle social-démocrate nordique - Le consensus germanique et ses limites - Le modèle pluraliste méditerranéen - Le modèle corporatiste britannique - Une convergence vers un type d'entreprise européenne ? - La place du travail dans l'échelle des valeurs des Européens - Esprit d'entreprise, goût pour le risque et mobilité - L'implication dans l'entreprise - La discrimination professionnelle : femmes, seniors, minorités - Les rapports professionnels en Europe - L'hypothèse de rationalité - La productivité du travail en Europe - Les différentes formes d'organisation du travail - Le rythme et l'intensité du travail - La délégation des responsabilités dans les entreprises en Europe - Des procédures de recrutement et de licenciement plus encadrées en Europe du sud qu'en Europe du nord - Un mode de sélection des candidats basé sur les compétences en Europe du nord - Un recrutement plus informel et basé sur la personne en Europe du sud - Formation interne et externe, obligatoire et volontaire - Le modèle dominant de promotion basé sur l'expérience - Les modèles alternatifs d'évolution de carrière - La communication interne - Les disparités de rémunération en Europe - Les politiques de rémunération et de motivation : individualisation en Europe du sud et en Grande-Bretagne - Les autres formes d'incitations