La qualité
de la communication, notamment descendante, est liée au degré de
hiérarchie dans les entreprises. Dans ce domaine, les pays nordiques et
dans une moindre mesure les Néerlandais et les Allemands sont les mieux
placés. D'une manière générale, l'absence de barrières
hiérarchiques autorise tout employé à s'adresser directement
au PDG. Ainsi au Danemark, nombre de petites PME continuent de pratiquer le traditionnel
petit déjeuner commun du vendredi matin, pendant lequel tout le personnel,
du cadre supérieur à la secrétaire, est informé des
affaires en cours. Au contraire, les blocages de communication en France sont
illustrées par la symbolique de la porte fermée. La réunion
fait partie des principaux de vecteurs de communication interne. En Allemagne,
elle est préparée, se déroule en respectant le planning et
l'ordre du jour et donne lieu à un suivi. Aux Pays-Bas, le formalisme et
l'organisation sont plus limités, car le principal objectif est de discuter.
La réunion est informelle et la présence personnelle facultative
dans les pays dans lesquels la formalisation des procédures est faible.
Pour les Anglais, pour qui le consensus passif est important, les très
fréquents comités et réunions sont préparés
au dernier moment, voire pendant la réunion. Dans les pays dans
lesquels le pouvoir est centralisé, comme par exemple en Espagne, les réunions
sont plus rares et servent moins à discuter qu'à informer. Les individus
attendent une maîtrise forte du président. En Grèce, les réunions
sont organisées sur le mode du forum, où chaque opinion est discutée
avec énergie. On attend des participants qu'ils y contribuent, mais la
plupart des décisions sont prises en coulisses. L'objectif est de pouvoir
poser les bonnes questions et de parvenir à un consensus. Les
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