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Une convergence vers un type d'entreprise européenne ?

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Malgré le maintien de certains traits caractéristiques nationaux, les spécificités des différents pays européens tendent à diminuer : rapprochement des taux de syndicalisme, de l'âge minimum du travail ou du nombre d’heures hebdomadaires. Mais surtout, une homogénéisation des formes d'entreprises et des pratiques est en cours, notamment par l’action des multinationales, dont les procédures de gestion et de management sont peu différenciées selon les pays d’Europe. Ceci est à relier aux phénomènes de concentration et à l’accroissement des joint-ventures et des alliances intra-européennes, qui conduit à l’essor des best practices (théories nord-américaines du management), relayées par l’action des cabinets de consultants et le développement des ERP (Enteprise Resource Planning).

Par rapport aux firmes américaines, les firmes européennes sont plus conservatrices, moins systématisées et raisonnent à plus long terme. L’action de l’Etat n'est pas vue négativement, si elle a pour effet de compenser les effets néfastes de la concurrence. Les managers sont moins orientés vers la recherche du profit et les primes au rendement, et ils sont davantage favorables à la démocratie d’entreprise. La main-d'oeuvre européenne est moins mobile.

Par comparaison avec les Japonais, le management en Europe est plus individualiste et davantage centré sur le besoin des entreprises et de ses individus que des pays. Les firmes privées se distinguent des firmes publiques et les syndicats recherchent les intérêts individuels davantage que collectifs.

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Management des ressources humaines en Europe

Bibliographie - L'influence de l'histoire nationale sur les entreprises - Les institutions conditionnent les comportements économiques - Les politiques économiques en Europe - Les politiques sociales en Europe - La législation sociale européenne - La formalisation des procédures dans les entreprises en Europe - Le stade pré-managérial de l'Europe méditérranéenne - L'approche britannique empiriste et darwinienne du management - La flexibilité nordique et le modèle du temps choisi - La rigidité des entreprises de l'Europe germanique - La bureaucratie à la française - Les relations sociales ou le partage du pouvoir - Le modèle social-démocrate nordique - Le consensus germanique et ses limites - Le modèle pluraliste méditerranéen - Le modèle corporatiste britannique - Une convergence vers un type d'entreprise européenne ? - La place du travail dans l'échelle des valeurs des Européens - Esprit d'entreprise, goût pour le risque et mobilité - L'implication dans l'entreprise - La discrimination professionnelle : femmes, seniors, minorités - Les rapports professionnels en Europe - L'hypothèse de rationalité - La productivité du travail en Europe - Les différentes formes d'organisation du travail - Le rythme et l'intensité du travail - La délégation des responsabilités dans les entreprises en Europe - Des procédures de recrutement et de licenciement plus encadrées en Europe du sud qu'en Europe du nord - Un mode de sélection des candidats basé sur les compétences en Europe du nord - Un recrutement plus informel et basé sur la personne en Europe du sud - Formation interne et externe, obligatoire et volontaire - Le modèle dominant de promotion basé sur l'expérience - Les modèles alternatifs d'évolution de carrière - La communication interne - Les disparités de rémunération en Europe - Les politiques de rémunération et de motivation : individualisation en Europe du sud et en Grande-Bretagne - Les autres formes d'incitations