Ecole de management

Les modèles alternatifs d'évolution de carrière

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En Grande-Bretagne, la rotation des cadres est rapide. Pour les renouveler, les postes sont indifféremment pourvus par des candidats internes ou externes à l'entreprise : ce sont les performances qui comptent. En Europe de l'Est, les jeunes actifs se placent mieux que les cadres confirmés, car l'expérience acquise pendant le communisme est devenue caduque.

Dans un moindre mesure, de bons diplômes suffisent également en Europe du sud pour occuper un poste à responsabilité, du fait de la pénurie de hauts profils. En France, ce privilège est réservé aux diplômés des Grandes Ecoles, dont la voie est tracée dans les grandes entreprises.

Même si dans certains pays les postes sont majoritairement pourvus en interne, comme c'est le cas en Italie, il n'existe pas en Europe du sud de plan d'avancement de carrière bien défini. En Espagne, nombre d'ouvriers sont employés avec un contrat à durée déterminée, parfois complété par un second emploi, déclaré ou non. Et les cadres et les ingénieurs sont davantage retenus par des clauses de non-concurrence que par une réelle politique de fidélisation. Pour la promotion, l'ancienneté est plus importante que les résultats. La promotion se base sur des critères personnels et signifie davantage de privilèges et d'avantages qu'elle ne confère de nouvelles responsabilités.

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Management des ressources humaines en Europe

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