En Europe du sud,
les processus et les décisions de recrutement sont plus informels. D'une
manière générale, les candidats polyvalents sont recherchés,
car il est attendu qu'ils accompagnent l'entreprise pour une longue durée.
La qualité du contact compte souvent davantage que l'expertise ou les compétences
du candidat. Les Espagnols sont par exemple friands des tests de personnalité,
dont la validité scientifique est pourtant faible, et peu de personnes
sont placés grâce à leur Ecole ou Université d'origine.
On estime que plus de la moitié des cadres italiens sont recrutés
grâce à l'introduction d'un parent ou d'un ami et seulement environ
5 % à la suite d'une réponse à une petite annonce. De même
en Grèce ou au Luxembourg, mais dans ce dernier cas, ceci s'explique par
la petit taille du pays. Quant à la France, les relations ou l'appartenance
à un groupe social donné sont déterminants. Au Portugal,
le cv est très standardisé et constitue presque un travail d'expert.
Au contraire, en Italie et en Espagne, il est détaillé et personnalisé,
mais peu structuré. Il est également signé et daté,
mais c'est aussi le cas dans d'autres pays comme l'Allemagne, l'Autriche ou l'Irlande.
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