| Le modèle pluraliste
méditerranéen se caractérise par des relations sociales conflictuelles
et empreintes d’idéologie, bien qu'elles aient beaucoup diminué
par rapport aux années 1970 ou elles avaients notamment conduit à
l'enlèvement et à l'assassinat de l'ancien président du Conseil
italien Aldo Moro par les Brigades Rouges, ainsi qu'au meurtre du PDG de Renault
Georges Besse par des anarchistes. Les syndicats bénéficient
de prérogatives légales étendues, malgré un taux d'adhésion
parfois faible, le record étant détenu par la France avec moins
de 10 %. Même en Espagne,où les syndicats étaient interdits
sous Franco, le taux dépasse les 15 % grâce aux deux grandes centrales
syndicales. Ainsi en Italie les syndicats et les représentants du personnel
participent-ils à la gestion de l'entreprise et les délégues
du personnel sont obligatoires dans les entreprises de plus de quinze salariés
(mais leur action concerne surtout l’hygiène et la sécurité.
Le Portugal se distingue avec un taux de syndicalisation de près de 60
% et une paix sociale générale, et la Grèce est quant à
elle marquée par un syndicalisme jeune, un assez relativement fort taux
d’adhésion (35 %) et des relations sociales politisées, conflictuelles
et encore peu structurées. Le
modèle corporatiste britannique >>
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