Ecole de management

L'orientation des politiques de GRH : action, processus, performances

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Dans les pays où l'aversion pour le risque est limitée, les stratégies de GRH mises en oeuvre sont axées vers l'action. La gestion à court terme, généralement centrée autour de la motivation ou la responsabilisation des individus, permet une meilleure flexibilité.

Dans les pays scandinaves, où la qualité de vie, la justice sociale et la solidarité sont davantage valorisés que le profit à court terme, les objectifs sont qualititatifs, mais clairs. La hiérarchie n'ayant qu'un but fonctionnel, les organisations sont plates. Ainsi la société suédoise Scania à Angers ne comporte-t-elle que trois niveaux hiérarchiques, alors qu'elle emploie cinq cent personnes.

En Grande-Bretagne, où la réussite financière prime, et dans une moindre mesure au Danemark, les plans stratégiques sont représentés par des informations chiffrées et précises. Le stress lié aux objectifs et aux risques de licenciement rend le climat de travail difficile, notamment pour les cadres.

A l'opposé, le mode de fonctionnement de l'entreprise française s'illustre par règle impersonnelle, la centralisation du pouvoir de décision et la stratification des individus en groupes homogènes et cloisonnés entre eux. De même, dans les organisations allemandes, les décisions sont généralement prises après l'avis des groupes chargés de sa préparation : cercles de qualité, conseil d'administration, etc.

Le style de management néerlandais est intermédiaire entre les modèles allemand et britannique : l'organisation de l'entreprise est rigoureuse, mais elle n'empêche pas les adaptation par petits pas.

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Management des ressources humaines en Europe

Bibliographie - L'influence de l'histoire nationale sur les entreprises - Les institutions conditionnent les comportements économiques - Les politiques économiques en Europe - Les politiques sociales en Europe - La législation sociale européenne - La formalisation des procédures dans les entreprises en Europe - Le stade pré-managérial de l'Europe méditérranéenne - L'approche britannique empiriste et darwinienne du management - La flexibilité nordique et le modèle du temps choisi - La rigidité des entreprises de l'Europe germanique - La bureaucratie à la française - Les relations sociales ou le partage du pouvoir - Le modèle social-démocrate nordique - Le consensus germanique et ses limites - Le modèle pluraliste méditerranéen - Le modèle corporatiste britannique - Une convergence vers un type d'entreprise européenne ? - La place du travail dans l'échelle des valeurs des Européens - Esprit d'entreprise, goût pour le risque et mobilité - L'implication dans l'entreprise - La discrimination professionnelle : femmes, seniors, minorités - Les rapports professionnels en Europe - L'hypothèse de rationalité - La productivité du travail en Europe - Les différentes formes d'organisation du travail - Le rythme et l'intensité du travail - La délégation des responsabilités dans les entreprises en Europe - Des procédures de recrutement et de licenciement plus encadrées en Europe du sud qu'en Europe du nord - Un mode de sélection des candidats basé sur les compétences en Europe du nord - Un recrutement plus informel et basé sur la personne en Europe du sud - Formation interne et externe, obligatoire et volontaire - Le modèle dominant de promotion basé sur l'expérience - Les modèles alternatifs d'évolution de carrière - La communication interne - Les disparités de rémunération en Europe - Les politiques de rémunération et de motivation : individualisation en Europe du sud et en Grande-Bretagne - Les autres formes d'incitations